Communiqué de presse de l'exposition "La nuit phosphorique", galerie Frédéric Moisan, du 11 octobre au 3 novembre 2012

Forte du succès rencontré lors de l'exposition "Des feuilles sous les arbres" présentée en novembre 2010, la galerie Fredéric Moisan a le plaisir de vous présenter la deuxième exposition consacrée à l'oeuvre de Magali Martija-Ochoa, "La Nuit phosphorique" qui réunira ses dernières oeuvres.
Pour entrer dans l'infinité de cette nuit, le chemin se matérialise par une succession d'innombrables petits buvards huilés, parfois poreux ou pelucheux. L'artiste a "perdu sa feuille de route", seuls points de repère : la proposition du rêve.
La Nuit phosphorique c'est un essai sur le revers, dans l'épreuve. Le pastel gras s'exécute : advient la concrétion solide de toutes ces minutes posées les unes à côté des autres.
Images aliénées par le mouvement en proie à la tentation de l'éternel retour, d'aucuns y perdraient leurs effets, les héros, en filigrane, cherchent le modus operandi de cette impossible proposition.
En écho, les formats ouatés du "Grand drap de la fidélité" esquissent une danse volatile...
"Je me souviens de ces dessins spontanés, jetés rapidement dans des cahiers choisis. Ces carnets qui, de jour en jour, se patinaient, se personnalisaient au fur et à mesure que les peintures prenaient forme.
"Ces superpositions d'images, ces matières frottées,grattées, effacées où apparaissaient déjà des phrases abstraites, sorties de l'inconscient, et qui interrogeaient le tableau.
"Magali est de ces artistes rares qui racontent leur vie parallèle, sortie de l'intime, du rêve. c'est peut-être pour elle un exutoire et ce journal rêvé nous interroge, nous passionne, et l'on se sent concerné."

Jean Zuber, 12 juillet 2012